Coup d'oeil sur l'Asie

vendredi 18 avril 2008

Là, où le soleil se lève…

Me revoilà sur le net après près de 3 mois passés en Chine. Mon blog ayant été inaccessible pendant tout ce temps, je vais essayer de résumer le tout en quelques lignes.. Pas évident..

Je suis arrivée à Shanghai un lundi matin, 31 décembre 2007, avec pour premier objectif de rejoindre un certain Suhail en fin d’après midi. Suhail est Pakistanais, il vit à Shanghai depuis quelques années et à accepté de m’héberger chez lui pendant quelques jours.

J’ai été mise en contact avec lui par le site couchsurfing.com, par lequel j’ai décidée de passer pour trouver à me loger pendant mon voyage.





Peu après mon départ de l’aéroport, j’ai fait une rencontre qui m’a tout de suite enthousiasmée : un jeune garçon avec un ordinateur portable (croisé par hasard dans un KFC alors que je cherchais depuis des heures une connexion internet pour prévenir Suhail de mon arrivée et déterminer avec lui une heure et un lieu de rendez-vous), m’a aidé à joindre mon hôte et m’a tenu compagnie pendant les longues heures qui ont précédé mon rendez-vous avec Suhail en fin d’après-midi.

Cette rencontre fortuite m’a amené à démarrer mon aventure dans les meilleures conditions. Steven, de son nom anglais (la plupart des chinois se choisissent un nom anglais, qu’ils utilisent dans leurs échanges avec des occidentaux) m’à offert son aide d’une façon tellement naturelle et désintéressée, alors que nous avions pourtant beaucoup de mal à communiquer, que ma première impression de la Chine s’est faite plus que favorable.

J’aime démarrer un voyage sous de bons auspices…
Et le reste de mon séjour aux pays du soleil levant s’est déroulé un peu de la même façon…


SHANGHAI



J’ai passé trois semaines à Shanghai, passant d’un canapé à un autre, prenant le temps de me perdre dans la ville pour prendre des photos de cette métropole tellement surprenante…

Mégalopole de plus de 18 millions d’habitants, Shanghai est en dehors du temps.
En perpétuelle reconstruction, elle possède des buildings parmi les plus impressionnants au monde, aux pieds desquels se nichent des temples très anciens.


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Les nuits à Shanghai sont grouillantes. Les lumières des néons géants ne s’éteignent jamais et la musique qui perce des boites de nuits à la mode couvre à peine le bruit des tiroirs caisses dans les magasins.
D’un autre coté, dès 5h00 du matin, ses habitants se retrouvent dans les parcs pour jouer aux cartes, faire des exercices, et promener leurs oiseaux ou leurs criquets domestiques.





Encore encrée dans le passé et pourtant à l’avant-garde de la modernité, Shanghai regorge de surprises.


Mes rencontres

Tout d’abord je veux vous parler de mes « couch owners », ceux qui m’ont accueilli chez eux…

Il y a Suhail, que vous connaissez déjà.
En poste à Shanghai chez Alcatel depuis 3 ans, ce pakistanais « fluent » en mandarin et danseur de salsa à été l’un de mes hôtes les plus attentionnés…
Lorsque je suis arrivée chez lui, j’ai découvert qu’il m’avait acheté une serviette de bain et un nécessaire de toilette, ainsi qu’un petit chauffage d’appoint (Shanghai n’est pas chauffée pendant l’hiver).
Nous avons eu des conversations passionnantes au sujet du monde arabe et j’ai beaucoup apprécié sa compagnie, même lorsqu’il me trainait à ses réunions «Toastmaster» interminables (Toastmaster est un club international qui à pour but d’enseigner à ses membres à écrire et prononcer des discours en langue anglaise, Suhail y est très engagé et assiste à plusieurs réunions par semaine…)

Ensuite il y a eu Jocelyn, une drôle de fille avec un drôle d’humour…
D’origine Singapourienne, Jocelyn vit à Shanghai depuis quelques années. Etudiante au conservatoire de musique de la ville, elle loge dans une chambre de résidence universitaire, et je devais me planquer du gardien à chaque fois que je voulais renter et sortir du bâtiment !!



Et puis il y a eu Lei, Shanghaienne, écrivain et mère de famille.
J’ai passé près de 10 jours dans sa maison de Pudong, et j’en ai fait un portrait pour mon film. Grace à elle j’ai pu me faire une idée de ce que peut être une famille chinoise aisée et cultivée.

Ensuite j’ai rencontré Craig, le canadien, instituteur en Chine depuis bientôt 5 ans.
Membre actif de couchsurfing et grand humaniste !!
Il m’à hébergé dans son petit appartement du centre et m’à fait découvrir le mode de vie des occidentaux expatriés à Shanghai : sorties, restos, achat de DVD piratés…


Enfin j’ai atterrit chez Phil et Christiania, un petit couple adorable, composé d’une chinoise du Sichuan et d’un français d’origine taïwanaise qui a vécut la plus grande partie de sa vie en Belgique.

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Au-delà de ces rencontres plus ou moins organisées, il y a eu aussi, tout au long de ces semaines passées à Shanghai, des rencontres fortuites, telles que celle de Steve au KFC, que j’ai revu quelques jours plus tard avec sa fiancée pour aller nous promener du coté du marché aux oiseaux.

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Ou encore tous ces étudiants croisés dans les rues, qui désirent pratiquer leur anglais et n’ont pas hésité à m’aborder pour un brin de conversation.
Et les personnes âgées, avec qui la communication ne passe que par le regard et quelques gestes maladroits, et qui pourtant expriment à travers leur sourire toute la bienveillance qu’ils vous témoignent…

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Sans oublier les amis de mes amis, tous ceux que j’ai rencontré grâce à mes différents hôtes ; comme par exemple Maral, une jeune norvégienne d’origine iranienne qui voyage toute seule depuis plusieurs mois et avec qui j’ai pu partager des réflexions intéressantes, ou James, ce journaliste américain complètement déjanté qui nous offert un show impressionnant dans un karaoké, déguisé d’une perruque et d’un costume blanc brillant à la Elvis (soirée Karaoké à laquelle j’ai d’ailleurs moi-même participée activement accompagnée d’un français d’origine africaine du nom d’Eko pour chanter du Céline Dion !!!).

Mais mon séjour à Shanghai n’a pas été de tout repos… et j’ai aussi eu à passer quelques moments difficiles…


Mes coups durs

Tout d’abord vous devez savoir que cet hiver 2007/08 à été le plus froid en Chine depuis des dizaines d’années. Des tempêtes de neiges se sont abattues pendant des semaines sur tout le sud du pays et les températures sont souvent descendues bien en dessous de la moyenne saisonnière.
En gros, je me suis caillée !!!!

Du coup lorsque j’ai voulu me faire faire un petit massage pour relaxer tous mes muscles contractés par le froid, la masseuse à prit sur elle de me faire un massage traditionnel « spécial Hiver ». Malheureusement pour moi, ce n’était pas vraiment relaxant…

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Et puis à vouloir gouter à toutes ces choses bizarres que l’on vend dans les échoppes de rue, j’ai attrapé une terrible indigestion, heureusement passée après 24h de transit en enfer.


Enfin pour terminer l’étalage de mes mésaventures shanghaiennes, je doit ajouter que je me suis fait voler mon portefeuille par un pic-pocket alors que je venait tout juste de faire du change pour une valeur de 100 euros, et qu’en plus c’était le jour de mon anniversaire !

Malgré tout ça j’ai profité à fond de mon séjour pour parcourir la ville de fond en comble et entamer le tournage de mon film.


Mon film

J’ai pu réaliser deux portraits de femmes à Shanghai. Je dois préciser que j’ai choisit cette ville en particulier parce qu’elle est connue à travers toute la chine pour ses habitantes aux ambitions dévorantes et à la volonté de fer.

J’ai donc tiré le portrais de Lei Shi, cette femme qui m’a hébergée par pure générosité et ouverture d’esprit. Un petit bout de femme qui sait ce qu’elle veut, et ce qu’elle veut.
Son parcours traduit d’ailleurs son caractère.
Née vers la fin de la révolution culturelle, Lei s’est orienté vers la littérature, puis vers le journalisme. Apres s’être mariée très jeune, elle a quitté Shanghai sa ville natale, pour partir à Tokyo, puis Hong Kong, pendant quelques années, avant de revenir à Shanghai pour y élever son fils Marcus, âgé aujourd’hui de 9 ans.
Alors que son époux travaille dans la finance, elle a choisit de quitter le journalisme pour mieux s’occuper de sa famille, mais elle continue d’écrire et à déjà publié plusieurs romans et nouvelles dont un best seller.


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Et puis j’ai suivi la jeune Ailing Wang, 25 ans et déjà consultante en communication pour des entreprises comme Microsoft. Sacrée meilleure oratrice de Chine alors qu’elle avait à peine 20 ans, Ailing est une femme de la Chine moderne, tiraillée entre ses ambitions et son attachement aux valeurs traditionnelles.


Bref, des portraits passionnants qui me permettent d’affirme que mon projet documentaire semblait partit sur les bons rails…

Le 20 janvier, j’ai donc quitté Shanghai le cœur léger, impatiente de découvrir de nouvelles régions de cet immense pays qu’est la Chine.


LIJIANG



Apres quelques jours passés à Lijiang, dans le Yunnan, et à me promener à vélo avec James, un anglais rencontré dans un aéroport, à travers des villages sans grand intérêt, si ce n’est quelques temples et une étonnante rencontre avec le docteur Ho de Baisha, j’ai pris un bus pour le lac Lugu.






LUGU HU



Je suis donc arrivée au village de Laoshui le 25 janvier. Avec une idée un peu préconçue de ce qui m’attendais au sein de cette région peuplée en très grande partie de moso, l’une des 52 minorités ethniques chinoises, connue un peu partout pour ses coutumes matriarcales et son « walking Marriage », tradition qui veut que les moso ne se marient jamais entre eux, ni même ne vivent en concubinage.

J’ai rapidement déménagé pour Lige, un autre village du lac, moins touristique, ou j’ai rencontré Naji, celle qui est devenue mon interprète et mon amie.
J’ai vécu chez elle pendant plusieurs semaines, le temps pour moi de tourner un portrait de femme moso, mais aussi de réaliser un autre documentaire selon l’angle suivant : le tourisme affecte la culture moso et sa population, de quelles façons ? et quelles en sont les conséquences ?
J’ai passé 6 semaines à me balader entre les différents villages de la région, du plus touristique au plus animé en passant par le plus reculé.
J’ai vécu avec les moso, j’ai appris quelques mots de leur dialecte, j’ai bu et mangé avec eux. Je me suis parfois sentie presque chez moi.




Mes rencontres

Les plus marquantes, celles qui porteront du fruit dans l’avenir..

D’abord il y a Naji, une jeune moso mère célibataire d’un petit garçon de 3 ans. Elle a été ma traductrice, mon hôtesse et mon amie.
Lorsque l’on s’est croisée pour la première fois, elle s’est présentée sous son nom anglais : Emily. On a tout de suite sympathisées. Naji parle mandarin, moso et anglais ; et elle a immédiatement acceptée de m’aider dans mes recherches en refusant d’être payée ; juste par curiosité.
Elle m’a ensuite hébergée chez elle pendant plusieurs semaines et j’ai partagé la vie de sa famille.
Lorsque je l’ai quitté, elle m’a appelé grande sœur. Ella va beaucoup me manquer.


Ensuite il y a A-shin et Walt, deux taïwanais de près de 40 ans, expatrié dans le Yunnan depuis plusieurs années. Cogérants d’un hôtel/restaurant à Lige, ils vivent à des rythmes différents. L’un est un vrai sportif, un « hicker » en bonne santé qui gravit les montagnes comme s’il enjambait des mottes de terre, tandis que l’autre est un bras cassé à moitié alcoolique mais tellement sympathique…
Ils ont été pour moi une mine d’information et une aide véritable quant à ma compréhension de la culture moso.

Il y a aussi Sihoban, une anthropologue américaine de 27 ans, arrivée au lac accompagnée de son mari pour une année de recherches sur le thème « l’économie de marché et son impact sur la culture moso »


Une rencontre inestimable concernant la réalisation de mon film…

Et puis il y a eu les habitants des villages, qui ont finit par tous connaître mon nom et avec qui j’ai passé des après-midi entiers à jouer aux cartes et à boire du baijo ou du sulima (l’alcool local)… Sans parler des barbecues sur les rives du lac, des ballades en pirogue, des mariages et des anniversaires…

Enfin il me reste à citer les voyageurs :

Yunee la coréenne, avec qui j’ai passé mes 3 premiers jours à Lige, ou Stéphane le français qui regrettait tellement de passer en coup de vent, ou encore Line et Franck ce couple de près de 60 ans qui passe ses vacances en Asie depuis des années ; mais aussi Anna la suisse qui se baigne sans maillot, ou Gazai le chinois nationaliste, et Emma la jeune pékinoise qui s’est donné pour mission d’enseigner pendant un an dans l’une des petites écoles qui bordent le lac, ou une paire de cyclistes dont je ne me souvient plus des prénoms, semi hollandaise, semi anglaise, qui pédale depuis 3 ans sur les routes pavées de la région et chante les Rollings Stones à la perfection…
Enfin des tas de gens sympas… et puis des tas d’histoires aussi dont voilà quelques unes des plus étonnantes…



Mes coups durs

Je commencerai peut-être par vous raconter que du fait de l’altitude (2600 mètres), de l’air sec, du froid et du soleil, j’ai développé sur les mains une allergie au soleil qui à durée plusieurs semaines et s’est manifestée par l’apparition d’énormes cloques, très douloureuses, sur tous mes doigts. Pas pratique pour travailler, mais ça m’a permit d’expérimenter toutes sortes d’onguents et d’huiles de fabrication locale…
A l’autre bout du monde, je sentais la frite de chez Mac Do…

Ce qui ne m’à pas empêché de me retrouver au centre d’une bagarre, au cours d’une soirée bien arrosée, entre deux jeunes Yitzou (une autre minorité ethnique de la région). Chacun voulant me séduire, ne supportait pas de voire ses avances rembarrées, soi-disant à cause de l’autre. Ils n’arrivaient pas à comprendre que même si je les trouvais bien gentils, mon cœur appartenais déjà à un autre… alors ils on finit par se taper dessus tandis que je me faufilais hors de la pièce par la fenêtre !!!

Une autre situation cocasse s’est présentée lorsque j’ai décidé d’aller tourner une séquence à Lijazhue, un village de moso perché sur la montagne, à près d’une journée de marche du lac. Naji ayant dédaigné de m’accompagner par pure flemmardise, je suis partie avec A-Shin, en voiture s’il vous plait !!!
Il a loué un vielle jeep qui devait nous mener, à 3 heures de routes de Yon Ning, dans ce village perdu.
Manque de bol, sur la route (bien que je ne sois pas sure que l’on puisse appeler ça une route…) nous avons malencontreusement crevé (déchiré serait d’ailleurs plus approprié..) l’un des pneus arrière. Apres plusieurs à lutter contre le foutu boulon qui refusait de se laisser dévisser, et grâce à l’aide de bergers qui sont apparus au fur et à mesure pour nous donner un coup de main, nous avons tout de même réussi à reprendre la route… avant de crever le pneu de rechange…
Enfin on a finit par arriver à Lijazhue ou j’ai tourné de magnifiques images !!

Mon film

C’est donc là que j’en arrive à vous parler du tournage…

Grâce à l’aide précieuse de Naji, j’ai tourné deux portraits de femmes moso. L’une d’elle âgée de plus de 70 ans et l’autre d’une 30aine d’années.
Deux générations, deux visions du monde pour ces femmes issues d’une culture matrimoniale très particulière, presque unique au monde…


Mon autre tournage, celui qui a porté sur la question de l’avenir du peuple moso, s’est lui aussi révélé très fructueux.
J’ai eu la chance d’assister à certaines des cérémonies qui marquent la vie d’un individu dans cette société, comme par exemple le passage de la vie d’enfant à celle d’adulte qui s’effectue chez les jeunes de 13 ans par un rite orchestré par un tapa, le chamane local, et par les lamas du temple bouddhiste dont dépend chaque village. Ou encore le mariage, de plus en plus fréquent entre des moso et des chinois han, voire même avec des étrangers…
J’ai aussi assisté à des funérailles, évidemment très différentes de ce que l’on connaît en occident… et puis j’ai partagé le quotidien d’une population que je considère aujourd’hui comme l’une des plus accueillantes et des plus tolérantes.
J’ai hâte de commencer le montage !!!

En fait j’ai passé au lac Lugu plus de 6 semaines, alors qu’au départ je comptais y rester une semaine tout au plus… Je suis tombée sous le charme de ses paysages de montagne à couper le souffle et de ses habitants si souriants.

Mais mon visa arrivant à son terme, j’ai du partir, la mort dans l’âme, vers la capitale du Yunnan, Kunming, pour récupérer un visa vietnamien et filer vers le sud.

KUNMING


J’ai été accueillit pendant ma semaine à Kunming par une américaine du New Hampshire (personne ne sait ou c’est, elle en est d’ailleurs bien consciente… alors je précise que c’est au nord-est des USA), installée en Chine depuis quelques années.
J’ai pu faire ma demande de visa et passer la frontière sino-vietnamienne entre Hekon (à environ 12h de bus de Kunming) et Lao Cai, au Vietnam.

Je garde de Kunming un souvenir très agréable…
On l’appelle la ville de l’eternel printemps, il y fait doux et plutôt beau.
Les étudiants grouillent de partout et l’ambiance y est beaucoup plus détendue qu’à Shanghai, même si cette ville de 5 millions d’habitants passe pour l’une des plus modernes du sud de la Chine.

J’y ai rencontré des voyageurs au long court avec qui j’ai pu partager ma petite (pour l’instant !!) expérience du voyage, et des étudiants comme le jeune Florent, en échange universitaire depuis 6 mois à Kunming, avec qui j’ai passé une soirée à rigoler des paradoxes de la culture chinoise et des malentendus qui peuvent en résulter lorsqu’on l’on en a une compréhension occidentale.

Et puis j’ai profité de mon passage à Kunming pour refaire le plein de frites et de pizzas.. Apres 6 semaines passées à manger du riz blanc et du gras de porc bouillit, je commençais à perdre le gout de la gastronomie !!!


J’ai quitté Kunming le 16 mars. Prenant un bus de nuit pour Hekon, la ville la plus proche de la frontière vietnamienne. J’y suis arrivée tôt le matin, sous une petite pluie fine. Triste de quitter la Chine.



Et pour clore ce premier chapitre sur la Chine, je dirais que ce que je garde en mémoire, ce ne sont pas les bousculades dans le métro, les WC publics en commun, les raclements de gorge (pour ne pas entrer dans des détails un peu scabreux) intempestifs, ou le type qui hurlent dans leur portable, dix rangées derrière sois dans un bus et qu’on entend comme s’il était assis sur nos genoux…

Non… je retiendrais surtout l’accueil que j’ai reçu dans ce pays, la curiosité naturelle de ses habitants, la capacité de se lancer avec optimisme vers l’avenir de son peuple, et la beauté de ses paysages.

On m’avait dit que voyager seule en Chine, sans en parler l’une des langues, serait une épreuve, un obstacle difficile à surmonter… J’ai eu, en réalité, peu de difficultés à m’insérer ; en grande partie grâce à couchsurfing.com, mais aussi parce que les chinois savent s’intéresser à leurs visiteurs, autant que ceux-ci s’intéressent à eux.

1 commentaire:

Lilou a dit…

Hello poulette,
On attend la suite de tes aventures avec impatience !!! Continue de nous faire rêver...
Je te souhaite bonne chance, encore de belles rencontres, et profite bien de cette experience incroyable !!!
Gros bisous et à bientôt ... peut-être quel que part en Asie...
Olivia